Le titre annonce la couleur…

Suite à mon dernier article, contre toute attente, je suis tombée enceinte grâce à notre 3ème insémination. Ce fut un bonheur intense mais malheureusement de courte durée.
J’ai fait ce qu’on pourrait appeler une fausse couche précoce ou grossesse biochimique. Mon taux HCG (celui qu’on voit avec les tests de grossesse) n’a jamais augmenté.
Première prise de sang : 47ui, deux jours plus tard : toujours 47 ?, encore 3 jours après, je devais être à 10…
Nous avons eu droit à quelques jours de bonheur dans tout ce parcours. J’ai été triste bien sûr, mais tout a été si vite que je n’ai pas eu le temps de réaliser que j’avais eu un petit embryon dans mon ventre.
J’essaie d’en retirer du positif : ça a fonctionné une fois, c’est donc possible !
Ma prise de poids
La PMA c’est pas vraiment facile, ni au point de vue mental, ni au point de vue physique.
Avec toutes les variations hormonales, c’est très compliqué pour moi de garder mon poids de 2020.
J’avais déjà pris 4 kg avec le confinement et le début de ma relation (il parait qu’on grossit quand on est amoureux et je suis très amoureuse !) mais depuis octobre et donc le début des stimulations/inséminations, j’ai pris 7 kg de plus. Je suis donc en léger surpoids, rien de dramatique me direz vous. Mais c’est très très dur de me déstresser à ce sujet.
J’étais une enfant un peu rondouillette puis j’ai perdu beaucoup à l’adolescence (carrément en sous-poids) puis j’ai repris vers mes 17 ans et la découverte de la pilule, puis reperte à l’arrêt et ainsi de suite en fonction des mes états d’esprit ou de mes relations. Mes parents accordaient beaucoup d’importance à mon poids et je ne leur en veux pas, je comprends qu’on veuille que notre enfant ait une vie saine mais j’ai compris avec mon sopk qu’avoir une alimentation variée et faire de l’exercice ne suffirait parfois pas.
C’est un très gros travail sur moi que je dois faire car je ne veux pas que ça continue à être une obsession.
La dernière nouvelle est qu’on a enfin commencé la Fécondation in vitro en mai (oui, 3 mois de délais pour avoir un protocole, la joie)
Je m’attendais à un traitement bien lourd et épuisant mais vu que j’ai eu moins de suivi que pour les inséminations, j’ai trouvé ça moins stressant… jusqu’à la ponction.
Le jour de la ponction (donc le fait de prendre les ovocytes qu’on a bien stimulé pour qu’ils soient plusieurs et de bonnes tailles), nous sommes donc allés à Bruxelles avec l’espoir d’avoir une dizaine d’ovocytes et de finir avec quelques embryons.
Pour l’opération, j’étais sous sédation et je l’ai trèèèèès mal vécu. J’étais dans les vappes tout le long du process et la descente de l’anesthésie était horrible, je pleurais et vomissais… J’étais vraiment mal et j’ai dû rester en chambre 1 à 2h de plus que ce qui était prévu… Ils ont pu malgré tout récolter 7 ovocytes.
Le lendemain, appel du labo : sur les 7 ponctionnés, seulement 3 étaient matures et 2 ont réussi à être fécondés. Seulement deux… alors que c’était si bien parti…
A J3, nous avions toujours nos 2 embryons et la gynécologue a choisi d’implanter uniquement celui de meilleure qualité et de ne pas congeler l’autre car il est pas fameux…
Et malheureusement, 15 jours après, test négatif. Tout ça pour 1 seul embryon qui n’a même pas pris.
Autant vous dire que je suis super déçue. Je sais que c’est la première FIV et qu’il faut tester les dosages, voir comment mon corps réagit et tout ça mais j’avais tellement plus d’espoir que pour les inséminations…
On ne lâche rien, nous devrions avoir un nouveau protocole pour recommencer en juillet. On croise les doigts et si jamais ça ne fonctionne pas, on changera de centre.

Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve et vous souhaite de tout cœur que cela aboutisse rapidement
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Merci
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